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 Dédicace

Cette chanson était la tienne,
Tu t'en rappelles mon ainée,
Toi qui n'étaiS pas musiCienne,
Combien de fois tu la chantais,
Elle nous parlait des amours mortes
Ou'on a trop souvent enterrées,
Des chagrins que le vent emporte
Dans des endroits plus que secrets.

Cette chanson avait la rime
Des vieux poèmes d'autrefois
Qui mêlaient l'amour à la frime,
A la paresse quelquefois.
Dans un décor bien trop sévère
Dressé par un peintre inconnu,
J'ai vu le monde de travers
A l'ombre de tes deux seins nus.
Embarquons nous comme à Cytère,
Sur le "radeau de la méduse"
Et si l'image est terre à terre,
Un fait certain, c'est qu'elle m'amuse.
J'ai mis des notes sous mes phrases
Pour te dire combien je t'aimais,
Si le temps a fait table rase,
Tu es bien seule désormais.

Cette chanson était la tienne,
Tu t'en rappelles à l'imparfait,
Dans le matin, ma vénitienne,
Tes longs cheveux étaient défaits
Et cette route fuit dans l'aube
Vers le soleil à l'horiZOn,
Si le vent fait voler ta robe,
Elle était loin notre maison.

(Serge Murin/Michel Thiallier)

© 2014 michelthiallier