La vagabonde
J'avais des trous dans ma chemise Et je voyageais sans soulier, L'hiver nous servait de remise Sur le chemin des écoliers
Tu avais l'âge des caresses, De l'amour frêle et du printemps, Au fond des yeux cette paresse Que l'on discerne et qui attend (bis) ,
Tu racontais des choses folles Je crois que tu l'étais un peu Car même si les mots s'envolent, Il n'est point de fumée sans feu (bis)
Si nous connûmes la misère A gambader sur les chemins, Nous étions si près de la terre, Si tranquille et sans lendemain ;
Un jour, tu as remis la voile A ta pirogue démâtée Pour s'en aller vers cette étoile Que tu ne voulais pas rater (bis) ,
Parfois, je me demande encore, Lorque mes souvenirs s'Installent, Si je peux oublier ton corps, Affreux supplice de tantale (bis).
Tu avais l'âge des caresses, De l'amour frêle du printemps, Au fond des yeux cette tristesse Que l'on discerne et qui attend (bis).
(Serge Murin/Michel Thiallier)
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